A propos
Bienvenue sur le blog Vivre la terre autrement !
Je me nomme Françoise et me voilà lancée dans une aventure que je n’aurais pas imaginée il y a quelques années, alors que je me rapproche de mes 70 ans…
Alors qu’est-ce qui a bien pu me décider à faire ce saut dans l’inconnu en créant ce blog ?
Je dirais que ce sont une motivation et un enthousiasme toujours intacts pour tout ce qui touche la terre, l’agriculture, l’importance de préserver et de produire de la qualité, le lien avec la Nature qui m’interpelle depuis si longtemps.
Mes premiers pas avec la terre
Dès ma petite enfance, j’ai vécu de multiples expériences au contact de toutes sortes d’animaux et de plantes dans la ferme de mes grands-parents. C’était une petite ferme comme il en existait beaucoup dans les années 60 où polyculture et élevage étaient pratiqués dans une certaine autarcie.
Je garde intactes, après tant d’années, toutes mes perceptions dans ce lieu rempli d’une vie foisonnante et mes souvenirs sont extrêmement riches de tout ce qui a enivré mes sens, particulièrement celui du goût par la saveur délicieuse des produits de la ferme.
Cette période a été décisive pour moi, créant un lien indéfectible entre la terre et moi et c’est là que m’a pris le « goût de la terre ».
Le rêve que je porte m’a poussée à agir pour participer à la production d’aliments sains et savoureux, source de santé pour l’Homme.
Dans et autour de l’agriculture
Ma formation initiale s’est achevée par un BTS secrétariat de Direction et j’ai commencé à travailler dans ce domaine à Toulouse puis en Aveyron, sans grande satisfaction.
Alors, mon parcours a bifurqué vers l’agriculture -plus précisément la terre-, mon domaine de prédilection. En 1985, les travaux de Roland Pigeon, agronome québécois, m’interpellent. Ils ont été mis en pratique sous forme de produits par une entreprise française et j’ai été impressionnée par les résultats obtenus dans les fermes.
Je me suis alors installée fin des années 80 en tant qu’agricultrice avec la production en bio de légumes et de petits fruits. Et en utilisant ces produits, j’ai obtenu une qualité dont j’étais très fière. Cela a duré quatre ans avant que ma vie prenne une autre tournure pour des raisons personnelles.
S’en est suivi une collaboration avec une entreprise pionnière créée en 1975, inspirée également par les travaux de Roland Pigeon. Je me suis sentie complètement en phase avec ses valeurs. La démarche et les produits élaborés pour redonner aux sols leur fertilité ou les préserver ont des effets très bénéfiques. Cette période a été très riche pour moi car j’ai partagé de multiples expériences avec des agriculteurs tant en élevages qu’en productions végétales. Je me suis alors formée essentiellement en autodidacte avec une passion pour le sol.
Au début des années 2000, enrichie de ces avancées novatrices, j’ai créé une activité indépendante de conseil en pratiquant des « bilans de santé de sol » basés sur les profils de sol.
En 2003 je suis devenue formatrice indépendante avec une formation qui sort du cadre conventionnel et intègre l’aspect énergétique du vivant. J’avais trouvé ma « vocation », me sentant utile et je me suis donnée à fond. Cela m’a conduite à rencontrer, avec bonheur, des groupes d’agriculteurs dans plusieurs régions du Sud-Est et ces dernières années sur le Sud-Ouest.
Dans le même temps, dès 2005 j’ai adapté la méthode de « la Cristallisation Sensible » à l’étude des sols. J’ai mené des recherches et des expérimentations pendant 5 ans avant de pratiquer des « évaluations de qualité et de santé » des sols agricoles, une approche différente des analyses de sol conventionnelles. J’ai fait là des découvertes surprenantes, notamment sur la relation de l’agriculteur avec sa terre.
En 2014, j’ai quitté la Drôme pour les Hautes-Pyrénées et j’ai poursuivi en devenant intervenante pour Gaia Consulting, un organisme de formation basé dans le Gers et partagé ma formation -accompagnée de mon mari qui a une très grande expérience avec les agriculteurs- dans plusieurs régions de France. Fin 2022, j’ai cessé mon activité, faisant valoir mes droits à la retraite.
L’appel de la terre est le plus fort
Mais il m’a fallu me rendre à l’évidence, j’étais toujours animée profondément par l’idée que ma formation mérite d’être largement partagée parce qu’elle participe à une agriculture qui renoue avec le fondamental c’est-à-dire qui retrouve le lien à la terre.
Donc, j’ai décidé de l’adapter en une formation en ligne s’adressant à un plus large public, visant à diffuser comment coopérer avec la terre et la Nature et prendre la place qui est la nôtre sur notre belle planète Terre !
Je me positionne en tant que vulgarisatrice car je n’ai pas de formation scientifique, ce qui m’a conduite à partager de manière simple et accessible au plus grand nombre.
Quelques faits marquants pour moi
En 2003, voyage au Chili avec un groupe d’agriculteurs pour visiter Carlos Crovetto au Domaine de Chequen, 50 ans de non labour ; une rencontre mémorable
En 2004, visite de la ferme de Manfred Wenz à Ottenheim en Allemagne, pionnier du non labour en agriculture biologique : de belles perspectives pour la terre
En 2006, participation au second colloque international de l’Appel de Paris à l’Unesco « Environnement et santé durable : une expertise internationale » car il y avait plusieurs interventions sur les pesticides et la santé. Cela me renforce dans une démarche alternative aux intrants chimiques.
En 2008, visites de plusieurs fermes au Québec tant en culture légumière de plein champ qu’en arboriculture mais aussi en élevage laitier. Nous avons vu des terres incroyables -il faut dire qu’elles sont cultivées depuis moins de 300 ans- et des agriculteurs en phase avec leurs terres.
J’ai une grande curiosité et j’aime beaucoup m’informer sur ce qui touche au vivant, à nos potentiels humains incroyables et à notre interaction avec tout ce qui vit autour de nous. Je suis heureuse de constater que mon émerveillement reste entier.
Et j’ai une affinité avec l’alternatif : médecines alternatives, thérapies alternatives, école et éducation alternative, agriculture alternative, consommation alternative… et même croyances alternatives 😉